Le 10 décembre nous fêtons la Journée mondiale pour les droits des animaux. Une journée indirectement dédiée à l’alimentation végétale.
Elle nous invite à ouvrir les yeux sur une réalité trop souvent occultée : celle de la souffrance des animaux dans les élevages et les abattoirs, un monde que beaucoup préfèrent ne pas voir, mais dont nous portons tous la responsabilité.
Des milliards d’animaux passent leur vie dans des cages, privés d’air libre, de lumière naturelle, de contacts sociaux, et de tout comportement naturel. Leur existence est réduite à un cycle de douleur, avant une mort expéditive et brutale. Les conditions sont souvent atroces : les cochons🐖 entassés, les veaux 🐄 retirés à leurs mères dès la naissance et engraissés seuls dans de minuscules box, les poules 🐔 qui vivent leur vie entière dans des cages où elles ne peuvent même pas étendre leurs ailes, les poussins broyés 🐣 dès leur naissance, les poissons 🐠 agonisant de longues minutes après avoir été entassés toute leur vie dans des bassins trop petits, les crevettes 🦐auxquelles on arrache les yeux pour les rendre plus fertiles, …
L’abattage, lui, dû aux cadences, au manque de formation du personnel mais également à l’absence d’empathie des différents acteurs, n’est que supplice et tortures 🩸🩸: égorgement et découpe sur des animaux encore conscients, … Grâce à @L214 ces images sont enfin sorties de ces murs. Ces pratiques soulèvent une question urgente sur nos valeurs et nos choix.
« Si les abattoirs avaient des murs de verre, tout le monde serait végétarien. » Paul McCartney
Chaque repas végétarien est une chance de refuser ce système, de dire que nous refusons que la vie soit réduite à un simple produit et que nous honorons les droits de ceux qui n’ont pas voix au chapitre.
Nos menus de la semaine cherchent à vous offrir des alternatives pleines de saveurs et de respect, prouvant qu’on peut célébrer la richesse de la terre sans exploiter ceux qui la peuplent. Que ce soit avec des légumes de saison, des céréales, ou des légumineuses, ces menus incarnent un engagement simple mais profond : celui d’une alimentation harmonieuse et respectueuse.
Choisir végétarien, c’est faire un premier geste d’empathie et de conscience, c’est affirmer que notre assiette peut refléter un monde où le respect de la vie, sous toutes ses formes, est au cœur de nos décisions. ✊
PS : bien entendu l’absence de droit pour les animaux ne s’arrête pas à l’alimentation. On pourrait parler de l’habillement, de la recherche scientifique et cosmétique, des divertissements, du tourisme, du sport, des « traditions », de l’élevage d’animaux de compagnie, … La liste est malheureusement longue.